Thomas Kieffer signe son grand retour discographique, deux ans après le sabbathien projet Stellar Temple, ôde au rock très fort et très ralenti, se baladant du côté du rock comme du metal.
Là, avec The Meltdwn, c’est plutôt un troisième album solo, après Beautiful Hands et We’ll touch the line.
Et à l’image de l’une des ses idoles disparue trop tôt, Chris Cornell (Soundgarden, Temple Of The Dog, Audioslave…) Thomas réussit à proposer une musique plurielle, fondamentalement rock et totalement ouverte sur les autres genres : la pop (keep on running, chanson dont on sent le potentiel, selon les arrangements, pour être soit rock, soit pop, soit même un carton electro…).
Plus encore, sa voix a mûri et se rapproche aujourd’hui de plus en plus, par moments, par montées, de celles du grand Ian Astbury (The Cult et aussi, ne l’oublions pas… The Doors, pour la réformation du groupe mythique au début des années 2000 !). Mais on y croisera aussi les fantômes de quelques géants du genre, de Tom Petty à Kurt Cobain ou Scott Weiland, qui de là-haut font office de bonnes étoiles…
The Meltdwn, ce sont douze chansons, douze ambiances, jusqu’à la folk (That’s hell), qui nous font voyager sur les highway US que leur auteur imagine et a déjà dû arpenter au volant de sa Harley.
Thomas Kieffer s’y révèle – pour qui ne le saurait pas encore – une nouvelle fois en parfaite incarnation du rockeur. On ne parle pas ici du look, mais de l’ambivalence historique du genre entre une forme de violence et d’urgence et une sensibilité douce.
The Meltdown apparaît dès lors comme l’album qu’il a attendu depuis de longues années, combinant à la perfection les pistes que son auteur explorait jusqu’à présent, sans en avoir encore atteint le coeur.
Il est difficile de croire que The Meltdwn est un disque créé et interprété par un Français (accompagné par des pointures ayant bossé au choix pour Bashung, Pagny, Voulzy, entre autres). On se pince pour y croire, tant ce disque semble tout droit venu de l’Amérique, la vraie, pas celle des cartes postales de NYC ou LA, mais de ces petits coins de Caroline, de Virigine ou du Kentucky.
Thomas Kieffer présentera ce nouvel album à :
La Laiterie
Mercredi 5 juin à partir de 20h45
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