Il y a quelques années, Horéa a imaginé puis créé une première exposition pour mettre en lumière le plus haut plus beau bâtiment de Strasbourg. L’équipe de l’Opéra national du Rhin avait alors accueilli cette exposition, donnant envie à l’artiste – pardon à l’ingénieure de l’art, comme elle aime à se présenter- de rapprocher ces deux hauts lieux si proches et si éloignés.
De l’idée de mouvement est née le thème de cette nouvelle exposition : Cathédrale, l’échappé des ballerines. Une idée folle, belle, insolite : rendre un hommage double et croisé au travail inlassable duquel nait l’Art. Ce travail méticuleux des bâtisseurs de cathédrales comme celui des petits rats se rêvant déjà étoiles.
Le teaser de l’expo !
Il y aura seize sculptures, représentant l’ensemble d’un corps de ballet, jusqu’aux danseuses étoiles. Et pour rendre hommage à la cathédrale, les danseuses étoiles seront deux sculptures représentant le fameux rayon vert : celui du printemps et celui de l’automne. Il y aura aussi des ballerines pinky, ou encore deux rouges…
Mais « l’ingénieure de l’art », comme elle aime à se qualifier, ne ‘est pas arrêtée là. Si elle rend hommage à l’Opéra, elle n’oublie pas le travail des ballerines. Les sculptures sont accompagnées de photos retravaillées du plateau de l’Opéra National du Rhin, l’un des rares en France à être tournant. Il y aura aussi des créations autour des chaussons de ballet.
« Flippée, mais heureuse », Horéa n’oublie pas non plus celles et ceux sans qui rien n’aurait été possible : Marie Pierre Siffert (cathédrale) et Eva Kleinitz et Bertrand Rossi (ONS) qui lui ont immédiatement apporté un fort soutien.
L’occasion d’aborder le lieu d’exposition. Si la cathédrale a accueilli samedi les sculptures, l’Opéra national du Rhin ne recevra pas l’ensemble de l’exposition. « Pour des raisons de sécurité du lieu », précise-t-on du côté de l’opéra, navré de ne pouvoir offrir ce cadeau à l’artiste.
Ballerines, l’échappé des cathédrales,
14 mai à partir de 19h à la Villa Sturm,