Y’a des albums, tu les écoutes tellement que tu es persuadé d’en avoir déjà parlé. Et puis tu cherches, tu fouilles. Et puis non. Comme un acte manqué, comme un secret que t’as voulu garder pour toi sans t’en apercevoir, t’en as pas parlé.
C’est le cas de ce From Ashes To Flames, déjà troisième album du groupe de metal alternatif. Oui, alternatif, car plus tout à fait indus, jamais tout à fait death, mais toujours tout à fait au point.
From Ashes To Flames poursuit sur le chemin mélodique emprunté par son prédécesseur, Oblivion. Avec des titres plus facilement reconnaissables, et un effort de production toujours aussi impressionnant. Le groupe s’aventure de plus en plus vers des mers fréquentées par Nightwish et consorts, laissant l’électronique accompagner la musique plutôt qu’en être l’un des éléments centraux. Le côté martial de l’indus s’entend cependant encore régulièrement dans les rythmiques, accentuant cette disruption (hop, on place le mot à la mode) avec la voix plus posée, voire aérienne par moments (Open your eyes) de Jennifer.
Et c’est une évolution logique, tant dans le groupe les uns et les autres ont les influences les plus différentes (allant jusqu’aux… Backstreet Boys pour certains, si, si !). Dust In Mind se révèle d’ailleurs de plus en plus le fruit de cette collaboration entre chacun.
La Belle et la Bête, c’est ce qui encore une fois saute aux oreilles, quand les voix (chantée) de Jennifer et (grawlée) de Damien se conjuguent. Encore que !!! Damien, et c’est une première, chante en voix claire (This is the end), ce qui lui va plutôt très bien !
11 titres, 11 ambiances, 11 raisons d’acheter le nouvel album de Dust In Mind et de le garder secret moins longtemps que l’auteur de ces lignes !