Ex-guitariste des Weepers Circus dont il fut l’un des membres fondateurs, EKG (ça ira plus vite) trace désormais sa route en solo. Entre albums, EP, essais et désormais conte pour les plus jeunes. Car oui, c’est d’un livre dont nous allons parler : Hildegarde et le Vieil Homme.
Cette nouvelle à la sublime couverture gothisante signée Fanny Saint-Pierre nous emmène dans un monde magique qui n’est pas sans rappeler les contrées arthuriennes imaginées par l’auteure américaine Marion Zimmer-Bradley.
Pas question d’aborder avec vous le contenu de cette nouvelle, de peur d’en dire trop sur l’intrigue.
Tout juste saurais-je vous parler du rythme très particulier de ce livre. Le rythme, il en faut pour un guitariste me direz-vous. Certes, mais ici c’est le rythme du conteur qui compte (même pas fait exprès !). Car oui, Hildegarde et le Vieil Homme est l’oeuvre d’un passeur d’histoires et d’émotions. Le livre est divisé en 23 chapitres, chacun occupant une page, de façon à le lire, le soir tombé, à ses bambins.
Tout juste pourrais-je vous parler de l’ambiance autour de l’intrigue. Le passage sur Terre, la vie, la mort, la confiance, l’innocence face à l’expérience sont parmi les thèmes ici abordés, mais sous un angle qui confine à l’ésotérisme, à la quête.
EKG livre ici une nouvelle lettrée et rythmée comme un disque de rock progressif. Un disque qui se lirait comme ce livre doit s’écouter. Avec patience, envie et autour de nous ce petit souffle si léger des ces fantômes, de ces âmes du passé qui nous observent et nous construisent.
Hildegarde et le Vieil Homme n’est pas un conte comme les autres, même s’il pourrait y ressembler. C’est là sa grande force, certainement venue d’un autre monde.
Hildegarde et le Vieil Homme – Eric Kaija Guerrier (éd.E.K.G)
https://www.facebook.com/eric.kaija.guerrier