« C’est l’histoire d’un gars », comme dirait le célèbre Michel Colucci, d’origine italienne. Et ce gars, c’est Matteo Bissanti, chef qui a ouvert ce lieu, Il Girasole (en français, le tournesol) voilà un paquet d’années, déjà. Avant de le quitter. Et c’est aujourd’hui son ancien second, Zidoune Ferhat qui officie en cuisine, pour proposer des pizza et des pâtes, bien sûr, bien évidemment. Mais aussi des arrancini (ces boulettes de riz farcies et frites), et différents autres plats auxquels on pense moins lorsqu’on imagine une table italienne.
L’assiette se veut gourmande (comprenez que la ligne éditoriale est bonne pour tout sauf la ligne, on a certainement affaire à une mama italienne qui refuse que ses bambini n’aient pas assez dans l’assiette) et va bien au-delà des pâtes bolognese. Coup de coeur tout particulier au plat signature du chef : ravioli al tartufo, des pâtes farcies (vous l’aurez deviné !) à la truffe (eh ouais !)/
L’ambiance est chaleureuse, avec le sentiment d’être accueilli chez l’habitant plus que dans un restaurant. Les conseils sont bons, aussi. N’étant pas spécialement amateur de vin rouge, et encore moins sensible au vin bio, je me suis laissé convaincre de goûter leur Primitivo bio… Et hop, un client conquis doublement par du rouge et du bio !
Une carte originale (le triptyque italien est une excellente entrée en matière dans l’univers trattoria), un très bon accueil et surtout laissez-vous de la place pour le café gourmand. Vous n’aurez pas un caffè à l’italienne comme on peut l’imaginer à Rome ou Milan, mais le gourmand accompagnant vaut très largement le détour ! Régulièrement renouvelés, les desserts formant ce café gourmand sont aussi bons que copieux !
Et en plus, l’équipe cosmopolite vous promet de vous accueillir sur sa terrasse et de ne pas faire la tête du 14 juin au 15 juillet prochains, malgré l’absence de l’Italie à la co… oups, non, ça même si on peut en parler, il ne faut pas !
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