Dirty Deep signe ces jours-ci son 4e album. One man band sur le premier disque, c’est désormais un groupe, ou plutôt un gang.
Sur ce même blog, nous évoquions il y a quelques semaines déjà le nouveau brûlot de Thomas Schoeffler Jr, brigand loner, prêt à braquer les charts.
Là, on a un peu les Dalton du blues. (Attention, pas les 4 abrutis de Lucky Luke ou Joe Dassin, mais les vrais, les impitoyables, qui ont vécu à la fin du 19e siècle.
Leur nouveau méfait s’intitule What’s flowin’ in my veins. Et là où Thomas Schoeffler Jr s’apparente plus à un bandit solitaire, tricheur au poker, escroc de grand vol, la bande des Dirty Deep apparaît plus comme capable de braquer banques ou diligences.
Y’a du matos pour ça ! Du lourd pour exploser le coffre (Going down South, How I ride, Bottleneck), du doux pour séduire ces dames (light and blue) et aussi pas mal de choses pour s’amuser ensuite avec le butin (Holy Pocket boogie).
Mais n’allez pas croire qu’ils sont sans foi ni loi. Non. Pas totalement, du moins. Déjà ils rendent hommage aux grands (John the revelator, pioché chez Blind Willie Johnson) et ressuscitent un Prince (Shine, impeccable morceau gospel sale, où la voix de Victor se rapproche du nain pourpre dans son envolée finale de Purple rain, justement).
Alors attention à ce trio infernal ! Y’a la grosse guitare, y’a la basse et la batterie, à vous faire exploser tout le 101e de cavalerie. Mais tel un Derringer caché dans la manche, y’a aussi ce foutu harmonica, qui vous achèvera.
Perpet’ ou succès encore plus grand, c’est désormais au shérif et au juge de décider !
https://dirtydeep.bandcamp.com