J’ai rencontré Haze Kware et Marlène il y a 3 ans dans les coulisses d’un salon professionnel. C’est un ami blogueur (KDFA) qui a fait les présentations en me disant devant eux : « Mathieu, il faut que tu vois leur travail, c’est extra et de très haut niveau ». Je ne me suis pas fait prier et j’ai commencé à les suivre sur les réseaux. C’est là que j’ai pris la baffe… 😉 Mais la bonne grosse méchante baffe !
En plus de la beauté de leur travail j’apprécie leur humilité et je n’hésite jamais à prendre quelques minutes pour jeter un oeil lorsque de nouvelles photos sont publiées sur leur site web ou sur leur page Facebook. Oui, vous l’aurez compris, je suis fan et j’espère que vous tomberez aussi sous le charme de la pureté de leurs photos 😉
Du coup, je me suis dit, pourquoi ne pas faire une interview pour vous parler d’eux sur Strasbourg.blog ?!
Est-ce que tu peux te présenter ?
Mon nom d’artiste est Haze Kware, je suis originaire de Strasbourg, et photographe à plein temps depuis 2012.
Comment tu en es venu à la photo ?
La photo est un changement de carrière. je souhaitais à l’origine être musicien mais cela restera je pense un fantasme. Après des aventures tumultueuses à Paris, je suis rentré à Strasbourg en 2009 en quête d’un nouveau souffle, d’un changement de carrière. C’est en intégrant l’association culturelle Alternatives à Oberhausbergen que je découvre la vidéo et par extension la photographie en 2010. L’association avait besoin d’images pour promouvoir ses activités sur le web… c’est comme ça que tout a commencé.
Pourquoi des danseuses ?
C’est ma femme Marlène qui m’a transmis le virus. Elle prenait des cours de « popping » à Paris et m’a embarqué avec elle dans des festivals et battle de hip hop. Après quelques couvertures d’évènements j’avais besoin de plus de liberté et de plus de marge de manoeuvre pour créer. Sortir des cercles de danse, des battles, des theatres… C’est comme ça que petit à petit je me suis davantage focalisé sur la mise en scène de danseurs en milieu urbain puis dans des lieux atypiques.
Tu es partie faire un tour en Europe, comment c’était ? (Cf photo en en-tête de cet article)
8 mois trop court ! Une envie avec Marlène de quitter nos vies et de vivre autre chose, se retrouver, se remettre en question et voyager.
Le roadtrip ne s’est pas bien terminé, après une accumulation de pannes et quelques soucis de santé, le cambriolage de notre camping car à Lisbonne nous a coupé dans notre élan.
Ce fut une superbe expérience malgré tout. Des images plein la tête, de superbes rencontres, une aventure humaine incroyable, que nous espérons réitérer avec une meilleure préparation, dès que nous serons financièrement à nouveau en mesure de voyager.
Quel est ton meilleur souvenir de shooting et quelle est selon toi ta meilleure photo ?
Mon meilleur souvenir de shooting reste pour l’instant la triple session à la BNU à Strasbourg. Pouvoir créer sur le toit de ce magnifique bâtiment et y installer à l’intérieur un mât chinois de plus de 4m50 ne se refera pas de si tôt.
Ma meilleure photo est sûrement celle que je n’ai pas encore crée… C’est peut-être ça qui me motive finalement.
Quels sont tes projets pour l’avenir ?
On se reconstruit suite à l’arrêt brutal du roadtrip, cette série n’est désormais plus réservée aux danseurs mais ouvert à tous les artistes professionnels du cirque et athlètes. Même si nous ne sommes actuellement plus sur les routes nous allons nous concentrer sur des projets plus ambitieux en espérant pouvoir mieux financer nos travaux cette année grâce a de nouveaux partenaires, mécènes et collaborateurs. Une 2ème expo est en approche et aura lieu à Sélestat début mars. D’autres villes manifestent leur intérêt pour le projet et souhaitent faire plus fort que ce que nous avons réaliser à Strasbourg… A suivre sur les réseaux sociaux!
Encore un grand merci à Haze Kware et Marlène pour cette interview et les photos qui illustrent l’article. On vous reparlera très prochainement de l’expo de Sélestat !
Retrouvez leur travail sur http://hkvisuals.com/ (Vous y trouverez également les liens de leurs profils sociaux).